Fluxys contribue à décarboner l’industrie en Wallonie

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Notre stratégie is on the move. En voici encore un bel exemple avec ce projet en Wallonie dans lequel notre entreprise jouera un rôle clé. Cette fois, on vous parle d’économie circulaire : où comment du CO2 d’un industriel en région liégeoise entre dans la fabrication de blocs en béton, utilisés localement par le secteur de la construction.

Le bloc qui mange du CO2

Fluxys, Lhoist, Orbix et Prefer ont lancé une étude de faisabilité autour d’un projet innovant, baptisé CO2ncrEAT – lisez : le bloc en béton qui mange du CO2. Comme son nom l’indique, le but du projet est de fabriquer des blocs de construction à partir de CO2 et d’aider ainsi à la décarbonisation de l’industrie wallonne.

Comment cela marche ?

On vous l’explique à l’aide du schéma ci-dessous. On se retrouve ici en région liégeoise avec trois industriels situés à proximité les uns des autres : Lhoist, producteur de chaux, Orbix qui transforme des scories (sous-produits d’aciérie) et Prefer, qui produit des éléments préfabriqués pour la construction.

L’idée est que Prefer utilise les matières premières d’Orbix et le CO2 de Lhoist pour fabriquer des blocs de construction durables : ces blocs renfermeront plus de CO2 qu’il n’en faut pour les produire, d’où leur empreinte carbone négative.

C’est là qu’intervient notre entreprise pour rendre le projet possible : grâce à notre expertise dans le transport par canalisations, nous acheminerons le CO2 sur près de 2km entre les sites de Lhoist et Prefer. Chaque année, près de 20.000 tonnes de CO2 pourraient ainsi être transportées et valorisées.

Nos infrastructures au cœur de synergies industrielles

« Grâce à nos infrastructures de transport de CO2, nous créons des synergies industrielles et de la valeur ajoutée locale, tout en décarbonant l’industrie. D’un déchet, on crée une ressource, et cette ressource est valorisée localement. En outre, ce projet innovant offre un éventail de possibilités : ce modèle circulaire peut en effet tout à fait être répliqué ailleurs, du moment où l’on dispose d’une source de CO2, d’une source de scories, et d’un marché local de blocs de béton. » déclare Vincent Flon, Innovation Projects Developer.

L’étude de faisabilité devrait être finalisée à la fin de cette année. Les partenaires du projet espèrent obtenir un soutien financier européen pour des projets innovants. En cas de décision finale d’investissement, le projet pourrait être concrétisé d’ici 2024.


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